La loi de finances 2025-2026 introduit une nouvelle classification des bars de modèle C, désormais répartis en quatre sous-catégories (C1 à C4), avec des frais de licences variant de 10 à 50 millions de BIF selon le standing. Les restaurants du même modèle voient également leurs tarifs ajustés.
Jusqu’en 2024-2025, les bars du modèle C étaient regroupés sous une seule catégorie avec un tarif uniforme de 10 millions de BIF. Désormais, ils sont répartis en quatre sous-catégories — C1, C2, C3 et C4 — ce qui fait varier les frais de licence entre 10 et 50 millions de BIF selon le classement. Pour les restaurants du même modèle, les frais s’échelonnent entre 2 et 5 millions de BIF.
Dans un communiqué du 14 juillet 2025, le ministère du Commerce invite les exploitants à se conformer à cette nouvelle classification et à régulariser leurs licences avant le 15 août. La loi prévoit également des sanctions pour les établissements qui ne respectent pas ces règles, notamment ceux qui n’affichent pas leur licence ou pratiquent des tarifs hors cadre.
Pour les autres catégories d’établissements, peu de changements sont à noter. Seules les boîtes de nuit (modèle D) voient leurs frais de licence passer de 5 à 15 millions de BIF. Les hôtels et motels conservent leurs tarifs actuels.
Depuis plusieurs mois, la Primus et l’Amstel classique (50 cl et 65 cl) sont en rupture dans de nombreux bars à Bujumbura. En mars 2024, Brarudi a expliqué cette pénurie par des contraintes logistiques, notamment le blocus de la Mer Rouge, ainsi que par un manque de devises pour l’importation des matières premières. . En mars 2025, la brasserie a introduit l’Amstel Bright, qui reste disponible à un prix stable, contrairement à l’Amstel classique, devenue très rare et vendue beaucoup plus cher dans certains bars.
